Anytime

Try to hold a hand, try to understand.

Samedi 19 juin 2010 à 9:54

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J'ai la mine un peu moins renfrognée que d'habitude ce matin. Je viens d'avaler ma tasse de café au lait et j'ai allumé l'ordinateur. J'ai ouvert l'application Spotify et mis l'album Before Nightfall de Robert Francis pour me réveiller. C'est là que je repense à hier. Oui, hier avec ma mère, c'était encore une fois un peu bizarre. J'ignore si ce sont les deux petites bières blondes que j'ai consommé qui m'ont mise bien à l'aise (non tout de même, je tiens quand même un minimum l'alcool, rassurez-vous!!), mais je n'ai jamais autant dégluti de paroles aussi... 'personelles' à l'un de mes parents. J'ai envie de dire qu'hier soir c'est ma mère qui en a fait les frais... mon père et mon frère étant sur Paris pour une compétition. On était attablé au petit resto' du bout de la rue. Un chouette petit endroit apaisant où l'on mange plutôt bien (j'ai essayé de me commander quelque chose d'adapter à mon régime...essayer!). On avait commandé notre apéritif et dès que l'on a nous servi le plat, j'ai commencé. Je ne sais plus exactement quand est-ce que je me suis arrêté, mais en tout cas j'ai parlé, parlé beaucoup, beaucoup trop je crois. Je me rappelle son air concentré, un peu vigilant aussi. Son regard posé sur moi changeait parfois, il semblait être à certains instants empli de curiosité et d'étonnement et à d'autres plus méfiants et soucieux. Je le remarquai lorsque subitement elle se mettait à froncer les sourcils. On a mangé tôt et rapidement pour ne pas louper le film qui passait sur Canal émotion à 21h. Sur le chemin du retour, on marchait, on courait presque comme des enfants, la tête déjà pleines d'idées de dessert plus succulents les uns que les autres. Arrivés chez nous, on a toutes les deux sautés sur le frigo, sorti les bacs à glaces, les petites framboises et fraises fraîches achetées du matin au marché. Là.. le régime était encore cuit, fichu...mais bon. Je ne me voyais pas gâcher tout cela par un cinglant "Non maman, ce n'est vraiment pas raisonnable, rangeons tout ça. N'oublie pas mon régime". Ca aurait été égoiste et de toute façon bien idiot car j'aurais bien trouvé le moyen à un moment ou un autre pour aller piquer du chocolat dans le placard avant de monter... Gourmandise quand tu nous tiens ! On s'est donc affalé sur le canapé du salon et allumé la TV. Ca n'avait pas encore commencé et je continuai à raconter mes inepties en tout genre. Mais là ma mère ne m'écoutait plus, oui, elle fixait l'écran et semblait bien absente. Heureusement ... ! Nous avons donc regardé Orgueils & Préjugés, avec Keira Knightley et bien d'autres... J'aime beaucoup les films du réalisateur Joe Wright ! Ma mère et moi adorons littérallement cette ambiance anglaise de l'époque victorieuse où tout paraît si propret !! J'avais déjà vu Reviens-moi du même réalisateur et je tiens quand même dire que j'ai préféré celui-ci. L'heure tourne et j'écris tout cela sans vraiment savoir pourquoi. En haut, dans ma chambre les révisions m'attendent.

Try to forget !

 
 

Vendredi 18 juin 2010 à 12:13



Je ne changerai pas d'adresse. Je ne cacherai pas mes articles. Ce serait inutile et idiot. C'est un fait, S. passe par ici de temps à autres et je n'ai rien à lui cacher. Elle dit que je l'énerve, que je suis trop jalouse. Oui mais ... J'aimerai juste qu'elle comprenne que ce n'est pas de la "mauvaise jalousie", celle que peuvent ressentir certains et certaines avec cette haine au fond d'eux, cette méchanceté qui brûlent leur coeur et leurs yeux plein de feu. C'est juste que j'avais un peu de mal à tourner la page en les regardant. En les voyant se prendre dans les bras, être l'un et l'autre le sourire aux lèvres. Se prenant par la main, rigolant à chaque instant, plein de bonheur et d'insouciance. C'était comme si S. était moi et que A. restait le même. Oui mais ce n'est plus le cas. C'était un peu, toujours, une étape, un moment difficile à passer mais qui finissait toujours par avoir une fin, une fuite. Et désormais c'est terminé. Je ne lui en veux pas proprement dit d'être son ami, son ... meilleur ami. Je ne remet en cause leur amitié, puisque, sans vouloir me vanter, c'est un tout petit peu grâce à moi qu'il se reparle aujourd'hui. (enfin...je crois!). S. est une amie, une personne avec qui je ne suis pas tellement proche mais qui pourtant m'apparaît sympathique et appréciable. Je l'aime beaucoup malgré son indifférence que je déteste et son air de "je-m'en-foutiste" qui fait son caractère. A côté de sa relation avec A., profonde et je pense, durable, j'ai l'impression qu'elle me croit hypocrite, ce que je ne suis pas. Elle aura beau le croire sans aucun doute, c'est faux. Je ne le suis pas, et au fond elle le sait très bien.

Hier après-midi, j'ai passé une excellente après-midi avec L. et Mg². J'avais besoin de rire, de fumer (beaucoup) et c'est ce qu'on a fait. Je me sens tellement mieux aujourd'hui que j'aborde pratiquement tout de manière positive. Je n'ai pas rêvé de A., ni de S., ni de quiconque. Je n'ai pas pleuré devant mon ordinateur. J'ai acheté une tarte à la rhubarbe pour mes parents. Je me motive pour les révisions du bac, et il fait relativement beau.  

Oui, je vous le dit, je crois que je suis sur la bonne voie. (pourvu que ça dur...)

Mercredi 16 juin 2010 à 19:21

 Voilà donc que s'achève une année particulière. Malgré le bac écrit dans une semaine et mon oral la semaine suivante, je ne réalise pas trop ce qu'il se passe. J'ai dû mal à me convaincre que nous sommes en "vacances", que la fin des cours est officiellement prononcé, que je ne poserai plus le pied au lycée et ne reverrai plus certains, avant deux mois (excepté lundi, l'Institut étant centre d'examen pour la série S). C'est étrange de revenir chez soi, de s'installer devant l'ordinateur, ouvrir une page facebook, une autre cowblog, et Spotify pour le fond musical, se poser tranquillement et se dire que c'est la fin. Déjà. Qu'on a rien vu passé, comme toujours. Et qu'on voudrait bien recommencer, ne pas commettre ces erreurs passées, ne pas avoir gâché telle chose ou ne pas avoir regretté telle autre. Pour ma part, j'ai vraiment des tas de trucs à améliorer pendant les vacances. Ca ne me permettra pas forcément de mieux vivre, mais au moins je l'aurais fait. J'aurais peut-être réussi à tenir des objectifs, MES objectifs ... (enfin!). 
Il faut impérativement que je me motive ces 5 prochains jours pour mes révisions, que j'avale les annales, que je me concentre sur les méthodes, et que je me construise une petite culture littéraire (même si c'est court, oh bien trop court j'en conviens) mais au moins juste assez pour briller d'un peu d'originalité dans mes propos écrits et oraux (aussi !!). Je ne pourrais cependant pas résister à ce magnifique temps ensoleillé et de ce fait prendre un train direction Lille ! Il me reste quelques achats-cadeaux à faire et bien sûr profiter d'une amie le temps d'une après-midi ! A part ça, j'ai reçu mes deux paires de Bensimon, pratique et "confortable" elles feront très bien l'affaire pour cet été :) 

Je me demande comment je vais vivre ces prochains jours, particulièrement ceux d'après le 30 juin. Ne pas se retourner vers le passé, continuer d'avancer, que faire d'autre de toute façon ? Je ne peux pas indéfiniment me rattacher à ce quelque chose qui n'existe plus. Il faut enfin que je comprenne qu'il ne sert à rien d'y croire encore... D'y croire toujours malgré la douleur. Il essaye pourtant, si bien, de me le faire comprendre chaque jour avec sa S. et toute ses êtres féminins... 



Il faut que j'abandonne.

Samedi 12 juin 2010 à 23:00

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Etreintes Brisées.


Hier avec ma mère, on s'est tranquillement installé sur le canapé du salon, la lumière provenant uniquement du téléviseur allumé. Ca faisait un moment que je voulais voir un film de Pedro Almodovar; le réalisateur. J'avais toujours entendu parlé de son univers bien à lui, particulier. Un homme qu'on qualifie dans les articles de cinéma comme riche d'inspiration et d'originalité. Au départ, c'était Volver que je voulais voir, une amie l'avait littéralement adoré et m'avait toujours promis de me passer le DVD (j'attend toujours ^^) ! Et puis hier en feuilletant le programme télé, c'était chose faite, un film d'Almodovar passait sur Canal cinéma, il fallait à tout prix que je le regarde ! J'ai beaucoup aimé les prises de vue, la mise en abyme du cinéma dans le cinéma, Pénélope Cruz qui jouait remarquablement bien, ce petit univers coloré mais au fond si noir... Et puis j'apprécie, je ne sais pourquoi, le titre; Etreintes brisées. Si vous regardez la bande annonce, vous observerez les images qui défilent. Presque à chaque fois, les personnages s'enlacent, s'entremêlent de leur bras. Et en ayant vu le film, on sait comment tout cela se termine. Je n'arrive pas vraiment à raconter le film, ce qui en ressort, ce que j'ai éprouvé. C'est étrange... 
Pendant que nous le regardions, je me souviens que j'avais été surprise de voir ma mère s'allongeait contre moi et m'agrippait la main, on est resté comme ça durant près de deux heures et c'était tellement bizarre cette proximité qui n'avais pas eu lieu depuis un moment... Je ne savais plus si c'était pour le film ou pour ce rapprochement mais je pleurais. Doucement, sans faire de bruit. J'étais génée de ces larmes qui roulaient sur mes joues, génée aussi qu'elle ne m'aperçoive. J'ai réussi à effacer cela, discrètement, d'un revers de main. Je crois qu'à ce moment là je priais pour le générique de fin arrive enfin...!!


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Samedi 12 juin 2010 à 19:13



En fouillant mes tiroirs, je suis tombée par hasard sur un de mes vieux magazines Muze. J'ai feuilleté les pages et redécouvert certains bouquins que j'avais notifié d'une petite croix ( A LIRE ! ). Alors je pense qu'en plus de quelques classiques pour mon année de terminale, je m'octroirai quelques lectures plus personnelle cet été; notamment : Le voyage dans le passé de Zweig et Combien de fois je t'aime d'un certain Serge Joncour. Il me reste également La Frontière de Patrick Bard et des nouvelles de Carson Mc Cullers à terminer.. J'ai l'impression que les vacances sont loins et qu'elles passeront extrémement vite. Je ne bosse pourtant pratiquement pas et ferait mieux, en effet, de m'atteler à mes révisions !
Dans mon glandage, j'ai cependant trouvé mes idées cadeaux pour les 18 ans de ma Mg. , et la fête des pères !! Je suis toute fière, j'ai la sensation que tout cela va leur plaire (j'espère!!). Sinon, j'ai une petite bouée en plus de comptabiliser autour de la taille; ce qui ne me motive franchement pas plus à poursuivre mes efforts quant à ce régime. Alors en guise de réconfort, je me suis commandée deux jolies paires de Bensimon sur spartoo.fr que je devrais normalement recevoir dans 5 petits jours ! :D
J'ai particulièrement besoin de voir Mg². ce week-end ! Cela fait deux fois que nos rendez-vous s'annulent. J'ai besoin de son soutien (elle aussi fait le même régime!), de son grand sourire et surtout de son rire !
Mercredi, ce sera la fin. La "pseudo-fin" avant le bac écrit puis l'oral. La fin des cours qui annonçe que je ne le verrai plus avant deux mois. Que son regard chocolat ne croisera plus le mien, que sa chevelure brune ne virevoltera plus sous ma triste mine, que son rire perceptible à l'autre bout du lycée ne résonnera plus dans mes oreilles, que cet insurmontable quotidien sera terminé.. J'ai les pensées en pagaille. Je ne sais pas vraiment comment j'aborde ça. Il y aura toujours ce facebook qui me rappelera qu'il est là, qu'il vit, que ses yeux regarderont plus d'une autre fille, que ce qu'il a entre les deux jambes (c'est cru je sais...) fonctionne toujours aussi bien, et encore plus quand il partira en Corse. Rah j'enrage. J'enrage de me comporter ainsi, de parler ainsi, d'être ainsi. Je suis pathétique mais c'est si dur ... Dur de n'avoir jamais été grand chose mais de n'être complétement rien désormais. D'être abattue, anéantie, annihilée, atomisée, bousillée, brisée, cassée, démolie, désintégrée, exterminée, par une unique et crétine personne. C'est trop dur d'avoir le courage de se dire " Allez ma fille, redresse toi ! C'est idiot d'être comme toutes ces amoureuses déprimées ! Tu n'es pas comme elles ! " . Pfoua, tu parles ... On est tous presque pareil dans ces moments là et j'ai horreur de ça. Avec les filles, de toute façon, nous n'en parlons plus depuis deux semaines. A quoi bon ? J'ai décidé de prononcer le moins possible son prénom même si le nombre d'Antoine que je connais est exorbitant ...

21 juin : Ecrit à Haubourdin
28 juin : Oral (pour ma part)
1er juillet : SOIREE ! 




 

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