Anytime

Try to hold a hand, try to understand.

Samedi 26 juin 2010 à 18:36

 

Je commence peu à peu à appréhender la journée de lundi. J'ai la sensation que cet oral ne va pas se passer comme je le souhaiterai et je n'ai nullement envie de me planter. Je ne dois tout simplement ne pas le foirer parce qu'au final les erreurs ressurgissantes de mon écrit se sont fait plus nombreuses que je ne l'aurai imaginée. Je devrais donc être motivée à réviser, relire et relire inlassablement mes lectures analytiques, me documenter pour l'entretien...mais je préfère traîner sur le PC, ô pauvre de moi ! Je suis sur la terrasse de mon jardin, le dos au soleil et une cigarette posée sur une sorte de mini bol qui me fait office de cendrier, un léger vent souffle dans mes cheveux que j'ai essayé de racommoder dans un foulard et une tasse de café à moitié vide se trouve sur le côté. C'est tellement plus agréable que d'être enfermée dans sa chambre, certes ensoleillée et fraîche. L'été est là, il s'affole dans les feuilles vertes des arbres, il rayonne sur les visages et tranquillise les esprits. C'est la plupart du temps la saison préférée de chacun d'entre nous. On en ressort pleins de souvenirs, de rires, de rencontres, plus entrain à reprendre les choses du mieux que l'on peux. C'est presque affolant de se rendre compte que nos humeurs se calquent souvent sur le temps qu'il fait dehors, sur la couleur du ciel et les senteurs de l'air. Prisonniers du soleil, de la pluie, du vent ou des orages. Comme une emprise auxquelle on ne peux échapper. Je suis néanmoins persuader que l'on se libére d'une manière comme d'une autre de la météo. Aujourd'hui, le soleil a beau me réchauffer le dos, la nicotine, la vue des fleurs magnifiques et le chant des oiseaux m'apaisaient un instant, je suis envahie par une perpétuelle peur. C'est dans ces moments là que j'aimerai courir chez Mg., l'entendre parler, rire, discuter avec elle de tout et rien, et se posait tranquillement dans sa cour. L'angoisse semble toujours s'enfuir...mais revient toujours. 
Demain, c'est l'anniversaire de A., je ne sais même pas pourquoi je le mentionne ici. Peut-être parce que comme j'ai pu le dire dans l'article précédant, cette sensation de vouloir encore être auprès de lui me hante. Que demain, des tas de gens lui souhaiteront une heureuse et chouette journée, plein de bonheur et un prochain amour d'été ! Peut-être aussi parce qu'il va passer une superbe soirée ce soir, et que je m'étais posée la question, au temps où nous étions ensemble, de quel cadeau j'allais pouvoir lui offrir, de quelle journée nous allions passer, avec lui et sa famille (?), de quelles personnes j'aurai alors invitées pour sa soirée d'anniversaire...et si peut-être nous allions passer plus de temps ensemble les jours qui suivraient ? Aujourd'hui, je me demande juste ce qu'il fera, ce que son adorable mère aura organisé, si avec Ml. ça se concrétisera.. que sais-je ? Je voudrais juste ne pas y penser demain en me réveillant, arriver à m'empêcher d'aller sur facebook, et tentait enfin la dernière ligne droite de mes révisions ! 
A cet instant précis, je ne ressens ni de haine, ni de colère, ni de jalousie, j'ai juste envie qu'il profite de cette journée, qu'il soit heureux s'il ne l'est pas déjà et que son père soit plus charmant avec lui pour une fois. Je crois que d'une certaine façon on guérit d'un chagrin d'amour par à-coups. Par moment, selon les jours et l'humeur. Peut-être que ce soir, aurai-je un tout autre opinion ? Je suis persuadée au fond, qu'il sait que je suis encore attachée à lui et qu'il refuse de me parler pour cette raison. Mais qu'importe. Je sais que quand le moment sera venu, j'opterai pour une démarche différente. J'ose espérer que lui aussi... 
J'ai l'impression que la douleur s'estompe, ne serait-ce qu'un tout petit peu en écrivant ces mots. Tout à l'heure j'irai rejoindre Mg. pour manger. La fin de journée va me permettre de décompresser pleinement et je veux croire qu'en rentrant ce soir, les souvenirs ne ressurgiront pas brutalement mais se contenteront de rester tapisser au fond de moi. 





Samedi 26 juin 2010 à 12:46


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Je n'ai pas d'explication. Pas d'explication au fait d'y penser toujours aussi ardemment. De réanimer dans mes rêveries son corps, son sourire, sa voix. De croire encore à un revirement de situation alors que cela est tout bonnement impossible. Enfin non, je n'ai plus espoir en cela. C'est juste que je ne peux m'empêcher parfois, à certains moments, de m'imaginer encore contre sa peau, de le voir courir sur l'herbe de mon jardin, de l'entendre m'appeler en haut de l'escalier. Comme s'il était encore là, avec moi. C'est si cruel et cynique. C'est si blessant au fond de s'avouer vaincue. D'être à un stade où l'amour vous tiraille l'esprit et le coeur sans vergogne. Comme s'il était mort. D'ailleurs je suis inscrite en tant que "veuve" sur facebook (comme situation amoureuse). Je ne voulais pas mettre ce "célibataire" en opposition pitoyable à ces "en couple avec....". Je n'ai pas mis non de plus de "en couple avec...." n'importe qui d'entre un(e) de mes ami(e)s comme A. l'a si bien fait. Je trouve ça si...facile, si irrespectueux. Je me suis dit qu'il ne devait pas supporter le fait d'être seul, d'être "célib" un temps, même si c'est lui qui a décidé de couper court à notre relation. Vous savez ce genre de personne qui ne peuvent accepter cette solitude, ce désert amoureux, cette période un peu vide. Qui se sente obliger de "marquer" quelque chose et de crier "Non non je ne suis pas seule !". Qu'importe...A. le Dom Juan a déjà une nouvelle charmante jeune fille en vue et ne tardera maintenant plus à sortir avec elle. Je le sais, je le vois. Je sais que je ne me trompe pas. Comment se tromper de toute manière ? Facebook est un véritable révélateur de vie, de sentiments, de rumeurs aussi me diriez-vous. Or on ne peut véritablement faire erreur quand de gros, grands et imposants coeurs se mettent peu à peu à apparaître dans les statuts suivant un nouveau et original prénom. Mes mots sont maladroits, informes. Je n'arrive pas à supporter qu'il puisse vivre une relation amoureuse avec quelqu'un d'autre, qu'il puisse l'aimer, lui dire.."Je t'aime". C'est si douloureux d'imaginer A. dans les bras d'une autre. Je ne comprend pas cet amour infatigable que j'entretiens encore et toujours pour lui. Lui, si différent de moi pourtant, si gai désormais, si beau, si cynique, si irrespecteux et indifférent, si loin de moi à présent. Je n'ai été qu'un passage dans sa palpitante vie, je le savais presque déjà quand nous commencions à être ensemble. Je redoutais cela, j'en parlais avec inquiétude à C., M., Mg. J'avais peur d'être l'énième petite-amie de A., et c'est ce que j'ai pitoyablement été. Un passage, un chapitre, un épisode, une période de deux mois à peine... Comment ai-je pu m'attacher à cet être si contraire à moi en si peu de temps, en si peu de caresses, de promesses, de paroles...? Comment ai-je pu croire en cette insouciance dans laquelle je baignais alors ? Comment ai-je pu être aussi bête de gâcher nos rares instants par de violents excès de jalousie ? j'essaye de me consoler en lisant, en me plongeant autre part, dans un autre contexte, un autre univers. Sans vraiment réfléchir, j'ai attrapé le premier bouquin qui me suis tombé sous la main; Françoise Sagan, Bonjour tristesse. J'ai une boule dans la gorge qui s'est fait sentir J'avais lu ce roman au même moment l'été dernier. J'ai entamé directement les premiers pages et j'ai complétement laissé mes révisions, ma vie de côté, en suspend. Mg. est passée en milieu d'après-midi, comme pour m'alerter qu'il fallair resdecendre sur Terre, que s'éloigner un peu trop de notre quotidien ce n'était pas une si bonne chose. On a discuté tout au bout du jardin sur les balançoires. Le soleil brillait et je sentais que je pourrais surmonter l'abscence de A., son indifférence pour moi. Quand elle est repartie, je me suis installée devant un épidose de How I met your mother, et j'ai savouré l'euphorie new-yorkaise de Barney, Ted, Lily & Robin !! 




Toute jeune majeure, Mg. mérite amplement d'être heureuse ! Je sais qu'un jour elle le sera !


 

Vendredi 25 juin 2010 à 10:41



Je me souviens de cette émission que j'avais regardé un soir, toute seule. Ca m'avait beaucoup émue et je crois que j'aime bien Zazie pour sa simplicité et ce qu'elle est avec les autres.



La vidéo ne s'affichant pas voici le lien :


GO !

 

Jeudi 24 juin 2010 à 22:30




C'est étrange. Cela fait toujours autant mal, oui. Mais à petit dose. Comme si on injectait doucement et par moment le venin, et que la douleur s'efforçait de revenir, toujours, un peu plus tard. Comme pour marquer sa présence, s'insinuer dans tout votre corps et vous faire comprendre qu'elle n'est pas prête de vous laisser. Pourquoi cette journée assez excitante finit-elle sur cette note de nostalgie, de regrets, de tristesse ? Argh je déteste le profil facebook de A., je le déteste, je le déteste ... J'ai tellement hâte d'en finir avec ce bac et décompressait ENFIN véritablement ! Envoyer valser ces derniers mois et profiter de cet été, profiter de Mg. plus que n'importe qui et tenter de ne pas dégrader mon relationnel parental. J'ai un mal fou à me concentrer sur mes lectures analytiques et tout mon français en général. Dû mal à atteindre les objectifs que je me fixe chaque matin en ce qui concerne mon travail.

Aujourd'hui , j'ai bien peu de choses à dire. Je ne fais que constater pitoyablement derrière mon écran d'ordinateur des tas de choses qui me serre le coeur. Off/On; c'est un peu toujours le même cercle vicieux. Je n'en peux plus d'être cette figure ahurie et dépitée derrière l'écran. Cela doit changer. Changer rapidement !




Au passage, encore un très joyeux anniversaire à ma Mg. ( la seule l'unique ! ) que je n'abandonnerai pour rien au monde ! <3

Dimanche 20 juin 2010 à 20:37

 
http://anytime.cowblog.fr/images/uffie2.jpg


Jeudi 24, Mg. sera majeure, mouhaha ! :D
 

Ouah, l'écrit est passé. L'argumentation; convaincre, persuader, délibérer, voilà donc le fameux sujet. Et quelle surprise, moi qui avait parié fermement sur la poésie ! (ma foi, je n'étais pas la seule). Etrangement c'était l'unique séquence sur laquelle j'avais malencontreusement décidé de faire l'impasse. Quelle sotte j'ai encore été là ! Enfin qu'importe..je ne me suis pas trop mal débrouillée, et mon écrit d'invention m'a paru plutôt réussi. Désormais il ne reste plus qu'à attendre les résultats... J'ai un petit peur d'être déçue; ça ne m'étonnerait pas d'ailleurs! J'avais visé le 12 au minimum, espérons que j'attrape assez de points pour y parvenir!
En tout cas à 12h, j'ai rapidement demandé à Mg. comment cela s'était passé pour elle (en ES), elle qui passait l'épreuve à quelques rues de là au lycée voisin. Tout comme moi elle s'était lançée follement dans l'écrit d'invention et je vous assure que je suis à deux doigts de publier sa production ici (mais je sais qu'elle m'en voudrait de ne pas l'avoir prévenue ^^). On s'est d'ailleurs retrouvées dans l'après-midi pour finalement passer la soirée et la nuit ensemble! Quelle joie de la retrouver ainsi, des moments simples, sincères, parfaits. Les séances photos, le petit tour en vélo, ô combien périlleux ! :) Ces bonheurs simples qui nous ravient, et qu'on ne voudrait jamais voir disparaître. Ces instants passées à deux, me font prendre de nouveau conscience de l'importance (capitale) qu'elle a à mes yeux. Ce petit rayon de soleil qu'elle est que je ne voudrais pour rien au monde abandonner. 
Demain elle passera son épreuve d'SVT et je croise vraiment les doigts! Quant à moi je ferai bien de me motiver (encore une fois!) pour mon oral, à présent !  

 

LE JOUR J approche .. 



Titre; citation d'Agnès b.

A. s'est mis à réapparaître dans mes rêves. Les photos dans le téléphone que m'a prêté Mg. m'obnubilent. Rah il faut que je m'arrête là tout de suite.

 


 

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