Anytime

Try to hold a hand, try to understand.

Vendredi 11 juin 2010 à 20:50



Ce matin, j'avais décidé qu'aujourd'hui serait une "bonne" journée. Une journée où j'éviterai de croiser son regard, une journée où je ne verserai pas une larme, une journée où je me désactiverai de facebook, une journée où j'irai enfin au volley, une journée où je suiverai de près mon régime ! A la bohneur ! J'ai presque gardé cette motivation matinale toute la journée... jusqu'à maintenant. Je ne sais pas trop ce qui se passe. J'ai la désagréable sensation d'avoir foutu mon année en l'air. D'avoir choisi une filière qui ne me convient pas le moindre du monde, de m'être clairement plantée sur toutes les lignes. Je crois que c'est une meilleure chose pour moi de me déconnecter de toute cette "agitation facebookienne", de mes yeux rivés sur le fameux profil de A.B à en avoir une boule au ventre en lisant ces nombreux messages à droite à gauche. C'est une meilleure chose qui me permettera, en effet, de me consacrer plus intensément dans mes révisions et ma vraie vie sociale, profiter aussi de ma famille (enfin si je puis dire) et des chauds rayons du soleil ! Mais je sais très bien que je ne tiendrai pas longtemps, d'autant plus que je ne peux joindre certains amis que par ce biais. (rah!) Afin de dissiper cette furieuse envie de revenir dans le "réseau", j'attrape plutôt le Meilleur des mondes, que je relis une énième fois avant le bac dans le but de n'ommetre aucun détail, d'en ressortir quelques citations pour l'oral, et enfin de me consacrer sur quelque chose d'UTILE pour dissiper toute autre pensée ! M'occuper l'esprit au lieu des mains et de mon ventre, ça aussi ça a des avantages !! La gourmandise est une vilaine chose, croyez-moi !! C'est aussi nocif que la drogue (dans mon cas) et j'atteind parfois des extrèmes qui consterne Mn. et les autres.

Figurez-vous qu'aujourd'hui, j'ai revu l'ancien A.B, celui que j'ai laissé partir après un an de relation, celui que j'ai ... abandonné. On s'est revu chez moi avec Mg., on s'est installé dans la pelouse et on a jacassé, de tout de rien mais surtout des études. C'était à la fois étrange et simple. Il n'y avait pas proprement dit de "tension" mais les blancs se sont tout de même fait nombreux. Après plus de 6 mois sans s'être jamais reparlé, c'était normal. Au bout d'une heure je l'ai raccompagné à la gare et sur la route je me souviens que nous avons ri, nous avons aussi aborder LE sujet, celui de sa nouvelle copine et puis moi de ma rupture avec mon A.B, comme de vieux potes qui se sont toujours plus ou moins tout raconté. Je ne sais pas au fond de moi si j'ai véritablement envie de réitérer "l'expérience" .. mais après tout pourquoi pas ? S'il cherche à reprendre de sincères contacts et recréer une amitié entre nous, je ne puis que m'en satisfaire, moi qui lui avait lâchement proposé la même chose après notre séparation.

Je crois aussi qu'il est temps pour ma petite personne de voir la vie en face, en pleine face. De m'y cogner une bonne fois pour toute, d'y apprendre les vraies mais dures règles. Parce que "survivre" comme j'essaye tant bien que mal de faire ces derniers temps, ce n'est plus supportable. J'en ai assez de faire semblant ! Meurtrie, je suis meurtie. En réalité il y a des moments où je me sens revivre, renaître de quelque part, mais j'ignore totalement où. Alors je retombe aussi vite, dans ce gouffre, dont je suis ressorti, un temps. Il faut vraiment que je sorte, que je vois les filles, que je montre à Mg. qu'elle compte extrémement pour moi, que sans elle c'est la tempête. Il faut que je leur montre à tous, que même si je suis un peu ailleurs en ce moment, je suis quand même là et que je tiens à eux.

Motivation où te caches-tu ? J'ai les jambes et le coeur lourds.


Jeudi 10 juin 2010 à 21:39



La voix de Ben L'oncle Soul envahit ma chambre et c'est un plaisir réconfortant, apaisant ... après avoir passé une journée si "riche". Des pleurs au rire, je suis passée par tout. J'ai terminé à 14h30 grâce à l'amabilité de mon professeur d'histoire-géo et d'espagnol, ce qui m'a permis de profiter de Mn., de dévorer quelques tendres brownies et faire une séance de sport intense (vélo) au club Domyos du coin ! Je suis revenue saine d'esprit et de corps. J'ai complétement savouré ma douche, les jets d'eau et le savon sur ma peau; j'en avais bien besoin ! Mais le hic c'est qu'une délicieuse petite pizza m'attendait en bas, comment ne pas résister ? La réponse est simple; je n'ai pas résisté ... Mon régime est littéralement foutu mais je m'en étais déjà rendu compte aupravant lorsque Mn. a voulu essayer mon jean et qu'elle y nageait résolument ... ! Haha. Nous étions bien mort de rire et pourtant au fond je me suis dit ... " Ma vieille, tu prends quelques kilos de jours en jours et plus l'été approche, celui-ci d'été il va vraiment être fatal ! " . 
Je désespère. Je n'arriverai donc sûrement pas à réagir de moi-même ! Demain le prof d'SVT va nous projetter "Super Size Me" à la salle ciné du lycée, espérons que j'ai le déclic même si MacDo c'est plus le " p'tit kif' " de Mn. qui elle, bien sûr, ne prend pas un gramme ! Je vais peut-être arrêter de parler de cette véritable chasse au poids, cette totale obssession de mes derniers mois. A. devait me voir enfler et ça a dû lui faire peur ... Mais qu'importe maintenant, il m'a oublié, rayé, zappé, tout ce que vous voulez. J'ai les mains qui commencent à trember rien que d'écrire l'initiale de son prénom. Toujours ces mêmes initiales A.B. A croire que le "destin", celui dont Mn. est convaincue dur comme fer, s'est retourné contre moi ... J'ai fait souffrir un A.B, et un autre me rend la pareil aujourd'hui ... Est-ce vraiment comparable ? Je n'en suis pas si sûre. Je remet tout en cause, je réfléchi une fois de plus toujours trop. J'analyse, j'essaye de comprendre mais je n'y arrive pas. Je reste inlassablement bloquer sur ce "quelque chose" qui m'empêche d'avancer, de voir autre chose que son visage en sortant de cours, en lisant un livre, en jouant un peu de guitare, en écoutant le dernier Eminem ou en me brossant les dent. Je n'en peux plus d'être attaché à ce petit con. Je sais pertinament que c'en est un, un vrai. Et pourtant ... Comment est-ce que j'ai pu croire que Lui, Lui là, celui dont la plupart des filles parlent, regardent, cotoyent, soit concrétement amoureux de moi, (comme il a pu le dire), Moi la chose là, sans valeur quelconque qui n'avait jusqu'à alors eu aucun impact sur Lui. Ca me rage de parler de ce que nous avons été comme un pur cliché, ceux des bouquins et des films. J'ai cru ou du moins j'ai voulu croire en autre chose. En ce pincement sincère au coeur. Simple et gorgé de tendresse. Oui mais voilà il y a eu ce cliché parfait. C'était peut-être juste ce que nous étions alors ... Réduit à cette hideuse expression.

Ca m'embrase le coeur, la tête et les yeux. Ca me tue de l'intérieur. Tu l'as dit toi même : " même si cela fait un peu cliché " . C'est affligeant.


Mercredi 9 juin 2010 à 19:34




J'étais tranquillement en train de griller mon ultime cigarette de la journée tout en lisant le Psychologie de mars, et ça m'est venu comme ça, soudainement. Je me disais que peut-être, ce serait une bonne chose de reprendre ce que j'avais (il faut le dire) lâchement achevé autre part ! Au fond de moi à ce moment là, je pensais cependant que ça ne me servirait à rien de m'y remettre. Recommencer à écrire sur blog, parce qu'après tout je gaspillerai mon temps au lieu de réviser mon bac. Et puis finalement me voilà ici. Maintenant j'écoute Bon Iver en tapant ces quelques mots et je me dis que peut-être, tout ce temps d'absence sur cowblog m'a fait prendre conscience que j'en avais besoin. Il s'est passé tellement de choses depuis mon départ. Des bonnes, des mauvaises. Enfin ... ce qui constitue une vie ; quoi de plus normal. D'une certaine manière j'ai compensé l'écriture par la parole, je me suis rapprochée de plusieurs amies, je me suis un peu plus livrée à elles. Alors j'ai envie de croire qu'aujourd'hui ce serait pour moi une sorte de ... thérapie. Un moyen de m'exprimer hors de la vie quotidienne, hors de tous ces visages, de ces lycéens préssés, impatients, euphoriques ou stressés. Retrouver ce 'petit coin' presque rien qu'à moi où j'espère pouvoir me libérer des pensées un peu trop encombrantes de mon esprit. Je ne peux pas nier que j'ai besoin d'évacuer mes trop-plein de sentiments et d'émotions, parce que je sais que je ne peux pas tout garder. Je ne sais que je n'y arrive pas. A défaut de venir quelques fois rédiger sur cow', j'ai préféré croire, ces quelques mois, que je m'en sortirai toute seule, que j'apprendrai à contenir tout cela, que j'y arriverai ! En vain ... J'ai plutôt collectionné les mauvaises aventures, la démotivation, et puis le "rien" . Ce vide, vous savez. Ce "rien" qui vous prend au retour du lycée, quand vous montez dans votre chambre, les épaules lourdes, les pieds fatigués et les yeux à demi-clos. Ce "rien" quand vous vous allongez sur votre lit en jettant un vague coup d'oeil sur votre sac dont la fermeture éclair est parfaitement bien fermée. " Oh non, j'ai bien trop la flemme. " . A côté ,votre frère du haut de ses 11 ans et de son 19.5 de moyenne générale écoute un CD scolaire d'allemand, assis sagement à son bureau tout en grignotant une tartine de beurre de cakahuète (vous, bien sûr, vous faites régime et salivez de l'autre côté du mur). Pourtant, je n'ai pas à me plaindre de mon sort. J'ai un toit, une famille (enfin presque), je suis dans un bon bahut et j'ai de quoi m'acheter des clopes. Oui mais il y a le nouveau A., celui qui m'a impitoyablement briser le coeur.
( Ah !! je suis certaine que vous auriez parié sur l'amoureuse abandonnée et dépréssive. Vous tombez à pic ! ). Ca me rappelle le livre que j'ai lu il y a quelques temps, ce roman d'Anna Gavalda intitulé Je l'aimais. D'accord, je suis jeune, O bien jeune encore et pourtant comment l'aurait dit Flaubert :  Chloé; c'est moi.

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