[ Retour au bécaille ! ]
En cette fin d'après-midi, je grillais ma première cigarette après une semaine ! (oui oui mal de gorge oblige ), je regardais les traces d'avions dans le ciel et je me disais que ce serait bientôt mon tour ! Celui de A. aussi dans 2 jours maintenant. J'étais sur les balançoires du fond de mon jardin et je pensais à Mg., on y passait pas mal de temps début juillet, à papoter, à prendre des photos, à rire et camper ! Mg. a raison, elle a presque toujours raison d'ailleurs. A quoi bon parler de ma vie sentimentale (qui n'est plus), à ne transcrire que cela, ne faire qui penser et se gâcher les vacances ! Après tout qu'est-ce qu'il en a faire lui, de son côté ? Rien, fichtrement rien ! Alors à quoi bon ? Il faut que tout ça cesse, enfin ! Ca ne peut définitivement pas continuer encore des semaines, des mois ... Il faut que ça change, que je change, bordel ! Que je vois ça différemment et que je m'y fasse une bonne fois pour toute ! Que ça s'évapore comme la fumée de ma cigarette, que j'envisage autre chose ! Samedi je prend un vol pour Athènes et je ferai le tour du pays, je m'accroche à l'idée que ce "road tour" éliminera une à une chaque pensée qui lui est consacré, chaque larme ou pincement au coeur ! Que je puisse réécouter de bonnes vieilles chansons sans que souvenirs et sensations ne ressurgissent ! Merde, A. a bien réussi à m'oublier aussi vite que notre relation a commencé ! Pourquoi pas moi ? C'est pas juste. Non. Vraiment. Et dire que je savais que je pouvais changer de caractère pour lui, que mes violents excés de jalousie j'allais complétement les noyer, les ranger pour lui ! C'était trop tard de toute façon, j'avais déjà tout gâcher. Bah Je recommence. Maintenant j'ai laissé L. sur le bas-côté ce week-end, par sms dans la voiture, après ses demandes... son envie de recommencer quelque chose, et que j'ai décliné maladroitement. Rah j'ai tant besoin de Mg., elle me manque beaucoup trop. Heureusement que les lettres et les cartes postales ça existe parce que Bon Dieu je ne pourrais pas vivre ! Tant que je la sais avec H., ça ne me dérange pas, au contraire, je sais qu'elle s'éclate et ça c'est chouette ! Moi, en attendant j'enchaîne les bouquins. Après le morbide roman La Frontière de Patrick Bard sur les misérables conditions de vie des méxicains dans les villes frontières et les meutres à la pelle, j'entame un court roman de Zweig intitulé Le voyage dans le passé. Pour la plage et l'avion j'ai prévu Alice au pays du merveilles, de l'autre côté du miroir et Proust ! Qué loca ! :)
Je retourne profiter des derniers rayons du soleil sur la terrasse du 1ère étage. A un moment je me suis imaginée A. à côtés. Comme je suis souvent seule la journée, j'ai repensé à un épisode durant les deux mois où nous étions ensemble, j'ai presque trouvé le même évnement relaté dans "Vie de merde" ... Oui je sais rien de très class' mais bon. Ca m'a fait bizarre. Ca a surtout fait revivre en moi son corps sur le mien, sa tête ahurie et nos rires bidons devant ma mère...
Allez j'oublie. Promis.